Le discours du "Major de Promotion, Le Commissaire de Police, RANDRIANTIANA Maheriniaina Mahasolo" :
- Discours du Major de Promotion
Les 3 thèmes de mémoire de groupe :
Groupe CHARLY : « LA FILIERE RIZICOLE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT  »
Résumé :
Culture hautement politique, sociale et économique, le riz est cultivé presque dans toutes les régions de Madagascar. Des techniques ancestrales aux techniques intermédiaires et modernes, sa culture est le premier employeur du monde rural. Au lendemain de l’indépendance, la politique interventionniste de l’Etat a prévalu sur la politique de production et de commercialisation du riz. Des stratégies de développement de la filière ont été adoptées notamment la tentative de structuration et d’organisation avec la SINPA et le BCSR. Jusqu’en 1970, date à laquelle la constatation du déficit de la récolte rizicole a été mise au grand jour, la production arrivait à satisfaire les besoins de la population. A partir de cette date, Madagascar a été contraint de procéder à des importations de riz pour renflouer le gap d’une production sans cesse décroissante. Les instabilités politiques qui sont intervenues à quatre reprises conjuguées avec les incohérences et les disfonctionnement de l’appareil étatique ont en vite raison de cette filière résignée à vivre d’injections de subventions et de moyens sans grande envergure. Les producteurs victimes de toutes formes de paupérisation se trouvent impuissants et sont confrontés à une concurrence institutionnalisée. Les grandes réformes de développement n’ont pas apporté le but escompté [SOMALAC, SEDEFITA, GORP…] et les paysans, sans terre, sans capital, sans matériels et sans possibilité d’accès au crédit agricole abandonnent les milieux ruraux pour entreprendre un exode rural préjudiciable à l’avenir de la filière, de la population et de la nation. Les enjeux et défis sont difficiles à relaver.
Mots-Clés : Riz – projet – programme – déficit – réforme – concurrence.
Groupe BRAVO : MADAGASCAR EST-IL VOUE A L’ECHEC ?
Résumé :
Madagascar a une grande réserve de ressources naturelles, une biodiversité unique au Monde et une grande richesse humaine. Or, la Grande Île reste un des pays les plus pauvres de la planète avec une montée quasiment permanente de la pauvreté. Jusqu’à ce jour, la performance économique de Madagascar s’avère très décevante. Les rares périodes de croissance qu’il connut, furent toujours stoppées par une crise sociopolitique, effaçant toute trace de celles-ci. La répétition de ces manifestations populaires constitue un blocage du décollage économique du pays. Ainsi, Madagascar est le seul pays au monde qui, à la fois, n’a connu aucune guerre et n’a subi aucune catastrophe naturelle désastreuse depuis son indépendance, a un PIB régressif. Si une explication est retenue pour expliquer cette faible performance économique de Madagascar au cours de ces dernières décennies, force est de mettre en avant le manque de gouvernance et l’existence des institutions extractives où le pouvoir politico-économique est concentré entre quelques mains. La trajectoire récessive de l’économie malgache peut donc s’expliquer par les échecs des décisions politiques, économiques et sociales instaurées par les dirigeants du pays de République en République. En effet, les dirigeants du pays qui se sont succédé, n’ont jamais su tirer des erreurs commises dans le passé. Ils les répètent au fil des années et ne se remettent jamais en question. Afin que le pays sorte de cette situation, il faut surmonter et vaincre les problèmes majeurs de la Grande Ile notamment la mauvaise gouvernance et le mauvais partage des richesses qui y sont monnaies courantes. Par conséquent, l’amélioration de la gouvernance se doit d’être la priorité. Parallèlement, Il convient également de trouver sur une théorie économique adaptée et soutenable à sa situation réelle. Cette dernière doit être inclusive permettant à toute la population de jouir les résultats dans le but de réduire la forte inégalité sociale existante et persistante à Madagascar.
Mots clés : Madagascar, Crises politiques, Croissance économique, Gouvernance, Inégalité sociale.
Groupe ALPHA : La Diplomatie Malagasy face aux enjeux du changement climatique
Résumé :
L’eau qui est la vie devient rare, les cataclysmes deviennent de plus en plus violents, des espèces animales et végétales sont victimes d’extinction, le calendrier cultural est décalé… Ces perturbations sont les effets du changement climatique qui est une modification durable des paramètres statistiques du climat global de la Terre ou de ses divers climats régionaux.
Face au changement climatique qui chamboule le présent de l’humanité et menace son avenir, les nations sont appelées à trouver des solutions communes. Cependant, force est de constater que malgré l’urgence, chaque pays met toujours en premier ses intérêts avant ceux de la planète. En outre, les deux premières puissances mondiales, la Chine et les Etats Unis, protagonistes idéologiques depuis toujours, ne sont pas d’accord sur le partage des responsabilités. Une situation de l’octroi des fonds destinés pour les Pays les Moins Avancés comme.
Comme il n’existe point d’équité en matière de retombées négatives du changement climatique, Madagascar est malheureusement victime malgré le fait que nous soyons un pays faiblement pollueur.
Face à ce contexte, le groupe Alpha s’est posé la question suivante : Quels outils et quels acteurs pour assurer une meilleure contribution de Madagascar face au changement climatique ? De cette question est né le thème de notre mémoire : « La diplomatie malagasy face aux enjeux du changement climatique  ».
Notre hypothèse est donc la suivante : « La diplomatie climatique permettra à Madagascar de contribuer à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5° d’ici 2030  ». Il s’agit d’un objectif mondial fixé par les scientifiques car il est estimé comme une solution salutaire pour la survie de l’humanité.
Pour pouvoir confirmer ou infirmer notre hypothèse, le groupe a orienté ses recherches vers la documentation et l’entretien avec les experts du climat. Une approche politique a été donc adoptée alliant la science et la diplomatie.
Un plan à trois parties est ainsi adopté dans le mémoire.
D’abord, un état des lieux du changement climatique est fait afin de cerner le sujet sur le plan international et puis suivant une dimension locale.
Ensuite, nous nous sommes attelés sur une analyse des forces et faiblesses de la diplomatie de Madagascar face au changement climatique. Il nous a importé de savoir quelles sont les avancées diplomatiques en matière de changement climatique et est-ce que Madagascar a su saisir ces opportunités
Enfin, des recommandations et solutions ont été avancées pour mieux orienter la politique scientifique et diplomatique de Madagascar.